...
D’un autre versant…
Lui est venue cette
expression.
Dit-il « d’un autre
versant » comme il dirait « d’un autre côté » ?
Comme il dirait, par exemple :
« D’un côté, je trouve que ceci, qui est devant moi, est bon, mais, vu d’un
autre côté, je l’apprécie autrement. »
Mais, s’il a préféré parler
de cet autre « versant »… c’est précisément parce qu’il ne s’agissait
plus, pour lui, de situer une position mais, plutôt, d’indiquer une origine,
une provenance.
Pour lui, il ne s’agit pas, par
exemple, d’observer qu’une autre lumière est
sur l’autre versant (lumière qui, d’ailleurs, peut ne pas nous atteindre). Il
veut dire : c’est de cet autre versant que nous vient cette lumière, qui nous éclaire maintenant, là où nous sommes.
Ou bien : il ne s’agit
pas de telle musique jouée sur cet autre versant, une musique, d’ailleurs, que peut-être
nous ne pouvons pas entendre. Il s’agit juste de dire : c’est d’un autre
versant, que nous vient cette autre musique.
Ici, sur ce versant où nous
demeurons, nous sommes la plupart du temps dans une vie seulement projetée.
Cependant, parfois, c’est le sentiment d’une vie éprouvée vraiment qui nous
parvient, d’un autre versant.
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