THE LOST GARDENERS
24 heures dans un jardin imaginaire
un album en collaboration de locus faunus
(guska / adzea / patrick g.)
Patrick : Est-ce comme en un rêve que l'un
d'entre eux, à la tombée de la nuit, a découvert l'entrée de ce jardin ?
D'abord une grande allée lui donne envie d'y
tourner en rond sur lui-même, pendant qu'il chantonne sur quatre notes - quatre
notes qui tournent en rond, et dont il suit le rythme spontané.
Et, à peine a-t-il commencé à danser en
traçant des ronds que, tout de suite, deux autres le rejoignent dans sa
ronde...
Alain : Tu as initié par quelques rondes musicales la lancée de nos pas. Un
chemin, un bosquet, une fontaine, un oiseau, une ombre.
Surpris par la nuit, nous nous sommes mis en route.
Nos errances respectives nous ont permis d'établir une cartographie très
subjective de ce Parc.
THE LOST GARDENERS (1
/ 4)
00:00 01_PORTIQUE
01:45 02_PREMIERE BALADE
04:20 03_Johann Sebastian ein wenig verträumt
06:39 04_Johann Sebastian kehrt schnell zurück
12:33 06_UN PROMENEUR SOLITAIRE
14:01 07_ROUND IN THE CIRCLES WE GO
17:53 jardin d'oiseaux 1 (1er
interlude)
Patrick : Chacun des trois est alors parti à la découverte de ce lieu sauvage - chacun dans son errance respective, mais sans jamais perdre de vue tout à fait les deux autres.
Quand ils reviennent sur leurs pas et se croisent, chacun rapporte régulièrement ce qu'il a entrevu, pour lui-même, de la cartographie du domaine.
THE LOST GARDENERS (2
/ 4)
https://www.youtube.com/watch?v=0JbCGUU3YdQ
00:11 08_UN GRAND SILENCE FRISE TOMBE
02:41 09_THE MONOMANIAC GARDEN
06:08 10_LE COTTAGE D'EDGAR DU COTE OUEST
07:47 11_LE CHIEN D'EDGAR
09:15 12_MOON GARDEN
Patrick : C'est aussi parfois deux d'entre eux, ou bien
même les trois de concert, qui descendent tel chemin, traversent un
bosquet, se rafraîchissent à la fontaine, écoutent et répondent à un oiseau... quand ils ne se retrouvent pas lancés à la poursuite
d'une ombre - toujours insaisissable !
Alain : Nous sommes revenus sur nos pas, nous nous sommes croisés et avons
avancé à nouveau, cachés des gardiens à la fermeture comme aux heures ouvertes.
THE LOST GARDENERS (3
/ 4)
00:08 13_LA MOUCHE ET LE BOURDON
DANS LE BOURBON
02:17 14_JARDIN OMBREUX
09:05 16_La Fontaine Double de
Meredith Monk
13:50 17_LE TROU DANS LA GOURDE
16:24 18_FOUNTAIN GAMES WITH GHOSTS
19:35 jardin d'oiseaux 3 (3e
interlude)
Patrick : Ainsi peuvent être entendus les vingt-quatre
morceaux de cet album THE LOST GARDENERS : comme autant d'heures d'une
pleine journée, entre les reflets de la nuit et l'éclat du soleil.
Cet album peut-il être, comme "le temps qui
passe", une forme qui s’appréhende toute au présent, dans sa
reconstruction permanente ?
Une ombre. Un oiseau. Une fontaine. Un bosquet.
Un chemin...
Alain : Cet album est le parc des instantanés. Visité en quelques titres, à
l'égal d'une journée, il raconte nos promenades et désigne sans aucun doute une
forme présente qui s’appréhende dans sa reconstruction permanente.
Une ombre, un oiseau, une fontaine, un bosquet, un
chemin.
THE LOST GARDENERS (4
/ 4)
https://www.youtube.com/watch?v=nEe98q5DFr0
00:08 19_L'ATTRACTION DU PARC
05:42 20_THREE FAUNAS ROUND AROUND A CORKINDRILL
12:56 21_LE COTTAGE D'EDGAR DU CÔTÉ SUD
15:00 22_La Crevette Bulgarienne (*)
19:15 24_LA LEVÉE DU SAULE CREVETTE
20:42 24b_Jardin d’oiseaux 4
(postlude)
(*) pour « La Crevette Bulgarienne » : images prises de l’installation « Ile-sèmes », d’Émilie Benoist-Gironière (exposition ‘ILE FLOTTANTE’ au Carré de Baudouin / Paris )
https://guska.bandcamp.com/album/the-lost-gardeners
*
https://guska.bandcamp.com/
https://adzea.bandcamp.com/
https://patrickg.bandcamp.com/