ENVOL ?
(lundi 24 février 2014)
Au
ciel, un bleu quasi pur, ce lundi matin –
et c’est l’envie d’aller braconner ce qui pourrait l’être, au passage.
et c’est l’envie d’aller braconner ce qui pourrait l’être, au passage.
Pas
de gibier, ce matin, à surprendre courant au sol sur le trottoir…,
et si peu grimpant sur les murs devant lesquels je passe…
et si peu grimpant sur les murs devant lesquels je passe…
Mais,
là, qui s’envole sur cette façade !
Il
suffit que le passant parfois lève la tête, à peine,
et s’étonne.
et s’étonne.
*
[Une
image fixe, dira-t-on. Fixe ? Vraiment ?
Pour y retenir du mouvement, faut-il toujours que quelque chose ou quelqu'un ait « bougé », tremblé, gigoté, fusé là devant l’objectif ?
Faut-il toujours que ce soit dans les seules trois dimensions, de l’espace traversé par le passant, que ceci ou cela s’élance et retombe, se serre ou se détende, s’ébranle – ou s’arrête ?
Pour y retenir du mouvement, faut-il toujours que quelque chose ou quelqu'un ait « bougé », tremblé, gigoté, fusé là devant l’objectif ?
Faut-il toujours que ce soit dans les seules trois dimensions, de l’espace traversé par le passant, que ceci ou cela s’élance et retombe, se serre ou se détende, s’ébranle – ou s’arrête ?
Mais,
si quelque chose « passe » dans l’image, ce n’est pas tant parce que s’y trouve
capté un déplacement – au hasard, plus ou moins, du mouvement en cours de
quelque chose, ou de quelqu’un.
Alors,
le mouvement dans l’image, je le trouve où ?
Dans
la tête.
La
photographie comme la peinture (mais, bien entendu, d’une autre façon) est cosa mentale, et
son « mouvement » propre n’est que celui que des opérations (spontanées ou
délibérées) qui visent à comprendre (à d’abord bien distinguer, pour les mieux
assembler ensuite) les différentes « parties » de l’image – celles qui sont
évidentes, comme celles, invisibles, que ne sont révélées que par le sentiment,
ou la raison.]
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