vendredi 7 juin 2019
Once upon a time
Il était une fois - un jeune Prince, qui, parce que le plus jeune des fils du Roi, ne pouvait être son héritier.
Il devait donc partir à l'aventure y tenter sa chance, s'il voulait un Royaume qui ne soit qu'à lui.
Et ainsi, après tant et tant de traversées de montagnes et d'océans, et diverses errances dans quelques déserts, il trouva une contrée encore inculte, mais dont son imagination et son labeur persévérant, espérait-il, pourrait faire un endroit où bon vivre, pour lui, et ceux qui l'avaient suivi.
Ainsi œuvra-t-il.
Et, à la fin, considérant la cité, petite, mais belle et prospère (et écolo), qu'il avait édifiée, le jeune Prince (maintenant Roi en son Royaume) estimait qu'il n'avait pas de raison d'être mécontent de son oeuvre.
Bien entendu, comme tout ouvrage de l'homme (et/ou de la femme), la cité, sans doute assez longtemps après la disparition de son fondateur, serait abandonnée ? Elle allait être violemment conquise et incendiée par une horde barbare, ou bien serait-elle brutalement renversée par un tsunami, ou lentement réduite en poussière par les tempêtes ?
Peu importe.
Et, passant par là plus tard, un vieux sage pourrait toujours dire que tout est vanité, et vanité des vanités.
De fait, être vaniteux de sa personne est toujours vain.
Mais, de son temps, le jeune Prince ne pensait pas à lui, en construisant sa cité : il ne pensait qu'à elle, et désirait seulement qu'elle devienne un lieu où il ferait bon de vivre - du moins, en son temps.
Ce qui n'est pas rien.
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