Passant… à l’exposition que le Musée d’Art moderne de la
Ville de Paris
avait consacrée, l’hiver dernier, à l’œuvre de Serge Poliakoff…
On
dit parfois, d’un tel, qu’il a été « réduit » au silence
– étant
entendu que cette réduction est une épreuve négative.
Alors,
je peux dire de ces peintures-là qu’elles nous agrandissent au silence
– et que cet agrandissement nous est
bénéfique…
Cela
doit venir de ce que ce silence – agrandisseur –,
est plein d’une singulière musique
– dont les sonorités sont celles des couleurs, et les rythmes ceux des
formes ?
Sans
doute, mais, alors, entendue selon les termes de l’équation cézanienne :
« Quand
la couleur est à sa richesse, la forme est à sa plénitude. »
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